| Le Zero est tout comme le Spitfire ou le Messerschmitt Bf.109, un des avions les plus célèbres de la seconde guerre mondiale. De l'attaque contre Pearl Harbour à la capitulation, il connut une intense carrière qui en fit l'avion japonais produit en le plus grand nombre (10 449 exemplaires entre mars 1939 et août 1945). Si dans un premier temps les Zero apparurent invincibles, au fur et à mesure du déroulement du conflit, ils opérèrent dans des conditions d'infériorité de plus en plus importantes et ce malgré de nombreuses mise à jour. Le projet débuta par une note émise par la Marine impériale concernant un avion destiné a remplacer le Mitsubishi A5M. Au départ deux firmes prirent part au concours mais Nakajima abandonna le projet après quelques mois estimant les désirs irréalisables. L'appareil proposé par Mitsubishi convenait parfaitement aux exigences de l'armée nippone et ce malgré des spécifications de haut vol: vitesse de 500 km/h, 3 000 m d'ascension en 9 minutes, autonomie de 8 heures, petite taille, maniabilité supérieure à celle du A5M et un armement composé de 2 mitrailleuses, 2 canons de 20 mm et 60 kg de bombes. Le premier prototype s'envola le 1er avril 1939 et les performances s'améliorèrent encore par l'adoption du moteur Nakajima NK1C Sakae 12 de 950 CV. Les premiers exemplaires sortirent en juillet 1940 et le Zero reçut son baptême de feu en Chine. Le Zero contribua énormément au succès des campagnes nippones au début des premières opérations japonaises. Très supérieur en terme de maniabilité et de vitesse aux appareils alliés, ils conservèrent pendant longtemps la supériorité aérienne. Malheureusement les Japonais eurent de grosses difficultés à remplacer les pilotes perdus et surtout à fournir une instruction valable aux nouveaux pilotes alors que les besoins de remplacer les pertes se faisait de plus en plus pressant. De plus leur avance technique face à la machine industrielle américaine fondait comme neige au soleil. Lors de la bataille de Midway apparut la deuxième version principale du Zero, le A6M3 doté d'un armement et d'un moteur plus puissant. En Automne 1943 arriva le A6M5 avec l'espoir pour les Japonais de combler les défauts des précédentes versions, tels que la légèreté de la structure, l'absence de protections pour le pilote, les réservoirs et un armement insuffisant. Malgré cet effort, le Zero ne parvenait plus à rivaliser avec les chasseurs alliés. De même l'arrivée en avril 1945 du A6M8 doté d'un moteur Mitsubishi Kinsei de 1 560 CV ne permit pas de combler l'état de chaos du Japon. Le 25 octobre 1944 le Reisen participa aux premières missions Kamikaze auxquelles participèrent 5 Zero du 201e Kokutai.
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