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Gaston Lagaffe : héros sans emploi, gaffeur à
plein temps. « Gaston a été créé avec des espadrilles oranges. Et un jour, j'ai recu
une lettre venant d'une petite ville pyrénéenne qui disait à peu pès : « Les
espadrilles de Gaston sont en mauvais état, et nous ici, dans la capitale de
l'espadrille, nous ressentons ça très fort. Alors nous vous envoyons, ci-joint, deux
paires d'espadrilles neuves pour Gaston ! » Et il y avait une paire noire et une paire
bleu ciel. J'ai choisi les espadrilles bleues, j'ai fait part de la nouvelle dans SPIROU,
et c'est ainsi que j'ai changé la couleur des espadrilles de Gaston ! » La lettre et les
espadrilles étaient envoyées par Bruno et Anne Marie de St Laurent de Cerdans dans les
pyrénées orientales. Notons que Gaston prend quand même soin de ses espadrilles,
puisqu'il leur met une sorte de semelle externe en plastique par temps de pluie. |
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Léon Prunelle : rédacteur. Il a remplacé
Fantasio dans le rôle de « celui qui fera travailler Lagaffe » à partir de la planche
481. Il fume la pipe, et est très angoissé et nerveux. Il faut dire que Gaston met ses
nerfs à rude épreuve et qu'il est souvent la victime des experiences malheureuses de
Gaston. Son nom a été trouvé par Yvan Delporte. Il apparait pour la première fois dans
la planche No 207. |
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Aimé De Mesmaeker : "signeur de contrat
:-)". Cet homme d'affaires cherche désespérement à signer des contrats (de nature
toujours inconnue) avec Dupuis. Désespérement car inmanquablement Gaston fait échouer
cette signature. Il a réussi jusqu'à ce jour à signer trois choses : le texte de la
chronique sportive (planche 248) et deux contrats avec Gaston : un pour de la soupe
(planche 348) et un autre pour une horloge murale en forme de cabine Apollo : le «
cosmo-coucou : l'horloge en avance sur son temps » (planche 604). Le nom a été inspiré
du père de Jidéhem (= J.D.M. = Jean de Mesmaeker) : « Lorsque nous avons commencé
cette histoire de contrat, sur une idée de Greg, j'ai créé ce petit monsieur rond et
colérique.Au bout de quelques gags, Jidéhem m'a dit : « Tout le monde trouve qu'il
ressemble à mon père. » Son père était directeur d'achats dans une chaine de grands
magasins, et il était très colérique. » Si tu me donnes l'autorisation, lui ai-je dit,
on l'appelera De Mesmaeker, comme ton père. C'est un nom qui accrochera, ce sera amusant.
» |
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Mademoiselle Jeanne : archives. Éperdumment
amoureuse de Gaston. Avec Gaston « ils en sont toujours aux préliminaires, et c'est
mieux ainsi. C'est ce que mon professeur de rhétorique appelait « la fécondité de
l'inachevé » !» Elle apparait pour la première fois dans la planche 224, où Gaston
l'invite à un bal masqué car sa queue de cheval va très bien pour faire la queue du
déguisement de cheval. Au fur et à mesure des albums, Jeanne s'embellit un peu et des
liens commencent à se tisser entre Jeanne et Gaston. |
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Joseph Boulier : chef de la comptabilité. Ses
nerfs sont eux-aussi mis à rude épreuve par Gaston. Il faut dire que la facture des
divers dégats commis par Gaston est assez salée. |
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Joseph Longtarin : brigadier de Police. A fort à
faire avec Gaston, notamment en ce qui concerne le stationnement interdit de sa voiture.
« Gaston est en conflit avec Longtarin parce que c'est un flic con. Je ne suis pas
anti-flic, moi. Au contraire. Mais il faut la qualité !... Longtarin, c'est finalement
une adaptation de Guignol, c'est le gendarme qui se fait rosser à la plus grande joie des
mômes. » Il apparait la première fois dans la planche 191 mais il n'est appelé
Longtarin et apparait régulièrement qu'à partir de la planche 355. Notons qu'au début
son nom est mal orthographié « Lontarin » au lieu de « longtarin » (long tarin = long
nez). |
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Yvon Lebrac : dessinateur. Comme tout dessinateur
qui se respecte, il a toujours un dessin à livrer en retard. Il faut dire que Gaston
n'améliore pas ses conditions de travail. Il garde cependant son sens de l'humour,
surtout en ce qui concerne les jeux de mots. Il apparait pour la première fois en même
temps que Prunelle dans la planche No 207. |
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Jules-de-chez-Smith-en-face : garçon de bureau
de chez-Smith-en-face, ami de Gaston. |
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Voiture de Gaston : Fiat 509 datant de 1927.
« C'est un copain qui est à l'origine de cette voiture, une Fiat 509 de 1923.
Juste après la guerre, il possédait une petite moto allemande, qu'un escroc lui a
proposé d'échanger contre une « voiture » . Et il a accepté ce machin... Il se
déplacait dans un nuage bleu opaque, un terrifiant nuage d'huile. Quand Jidéhem et moi
l'avons dessinées, il ne la possédait plus. J'ai donc du la reconstituer de mémoire.
PLus tard, les Editions Dupuis ont réussi à en retrouver une - d'époque - dans une
ferme francaise. Elle servait de pondoir pour les poules. On l'a entièrement remise à
neuf, ce qui a couté très cher. Elle a pu ensuite participer à diverse manifestations,
où elle se rendait à la vitesse de quarante kilomètres à l'heure. Le conducteur
mettait plusieurs jours pour arriver à destination. Elle pouvait tomber en panne à tout
moment. A chaque fois, le chauffeur était proprement épuisé. »
Cette voiture ne cesse de tomber en panne dans des circonstances plus ou moins
éprouvantes pour ses passagers, ce qui fait dire à chaque fois à Prunnelle «je jure
que c'est la dernière fois que je monte dans ce tacot ». Cette voiture pose aussi
beaucoup de problèmes à Gaston au sujet des stationnements interdits et des parcmètres
surveillés attentivement par Longtarin. |
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